On appelle "Côte d'Azur" la partie de la côte française qui borde la mer Méditerranée de Cassis et Menton (à la frontière italienne). Je vais en profiter pour retrouver le bonheur d'être Routarde... en France. Transports locaux !
Je me rends tout d'abord à Sospel, chez l'un de mes amis. Je ne connais pas cette région du tout. Sospel c'est un grand village de 3500 habitants, à 350 m d'altitude, à 20 km au nord de Menton.
Comme j'ai envie de partir : à Paris on est déjà tombé en automne ! Il pleut, il fait froid.
Le 24 juillet il faisait 30°, le 8 août, il pleut, il bruine, il pleuvote, il pleuvine, il faisait encore une chaleur monstre dehors. Puis il s'est mis à pleuvoir, tous les jours. Ensuite... 14° au réveil et des journées à 17°...
Dans le Sud, en ce moment, il fait 26° au minimum, voir 30° et temps très ensoleillé.
J'ai choisi un vol post-25 Août, car durant la saison "très haute saison" les transports sont trop chers, que ce soit par le train ou par l'avion.
Je me suis décidée pour un vol sur Easy Jet. Je n'ai jamais pris Easy Jet de ma vie, faut le faire ! Alors que je prends tous les low-costs de l'Asie ! Je n'ai acheté qu'un vol Aller (56 euros). En France ne se pose pas le même problème d'achat que sur les vols négociés lointains, on peut toujours trouver un transport pour rentrer chez soi, et d'autant plus que ce ne sera plus en haute saison.
Une semaine avant le départ, j'ai craqué en réalisant que je n'y arriverai pas à mettre ce que j'avais à emporter dans cette petite valise cabine "unique"... même pas un sac à main ! Alors j'ai acheté un supplément bagages sur Easy Jet à 18 € pour enregistrer en soute ma valise cabine, et j'aurais en plus, avec moi mon petit sac à dos comme d'habitude, contenant le matériel électronique et quelques pulls (je rentre fin septembre).
Je suis partie par le bus de 9h 40. J'étais bien dans les temps. J'ai choppé le Orly bus de 11h 12 et il y avait tellement de monde dans le bus que j'ai fait le parcours debout.
Je suis arrivée à Orly dans les temps. Un monde fou dans l'aéroport. Je ne pensais pas, mais même après le 15 aout il y a encore beaucoup de monde. D'abord au niveau -1 pour l'enregistrement des bagages. Ça s'est bien passé. Puis monter au niveau des embarquements.
Et au passage du checking point, j'ai eu droit a une fouille digne de ce que je crois les aéroports americains. Je me croyais embarquer au Pakistan ! Le mec est resté je ne sais combien de temps face à mon sac à dos devant l'écran, et ensuite (je crois qu'il ne comprenait pas en regardant l'écran ce que j'avais dans mon sac), j'ai eu le droit à la fouille complète de mon sac, ouvrir toutes les pochettes de câbles, mais tout, tout, ils m'ont sorti, moi qui avais si bien tout rangé.
Je n'étais pas très contente. Pour votre sécurité, raz le bol ! Et on est... à Paris ! Et je n'allais qu à Nice !
Le vol par contre a été très rapide, un airbus A320. Je n'étais pas tout au fond, ça allait.
On a mis 1h 15 de Paris à Nice.
Cet atterrissage magnifique sur Nice, que je n'avais pas fait depuis si longtemps.
Avant de partir, un copain qui habite Nice m'avait proposé de venir me chercher à l'aéroport. C'était gentil, vraiment.
Mon vol prévu d'arriver à 13h 35, a atterri à... 13h 35.
Marc était là, avec sa voiture. Il m'a conduite à la gare de Nice, où j'avais rendez-vous avec Gégé (mon copain de Sospel). Je devais immédiatement, absolument, faire ma carte Zou (pour les réduction de 50 % sur les TER) à la gare de Nice parce qu'à Sospel, pas possible, c'est une toute petite gare.