Selon la tradition rapportée au VI ème siècle par Grégoire de Tours, il aurait marché la tête sous le bras jusqu’au village de Catolacus, le long d'une voie romaine reliant Lutèce à Beauvais, où il se serait effondré et où il sera enterré.
Lorsque les persécutions cessent au IV ème siècle, une modeste chapelle de 2 0m sur 10 m est élevée à cet endroit et Sainte Geneviève y fait construire en 475 une petite église pour fonder un lieu de culte
L'abbaye grâce à la pésence des reliques des saints martyrs, assume une triple protection : celle du corps et de l'âme du roi par sa fonction de nécropole, celle du royaume symbolisée par la présence de l'oriflamme, bannière royale, et celle de la couronne par la conservation de son trésor, des objets de sacre.

Dès le haut Moyen--Age, Saint Denis a un rôle de nécropole royale, plusieurs rois mérovingiens l'ayant choisi pour lieu de sépulture.
Dagobert est le premier à s'y faire inhumer, mais avant lui, la reine Arégonde, belle-fille de Clovis, y avait sa tombe.
Avec plus de 70 gisants et tombeaux, la nécropole royale de Saint Denis est le plus important ensemble de sculpture funéraire du 12 ème au 16ème siècle.
En 1793, les révolutionnaires s'attaquent au symbole de la monarchie. les tombeaux sont démontés, certains détruits, comme celui d'Hugues Capet. Les corps profanés sont jetés dans des fosses communes.
La Restauration restitue à l'abbatiale son rôle de nécropole royale. En 1817, Louis XVIII fait inhumer dans la crypte les ossements des rois. Il y fait transférer depuis le cimetière de la Madeleine, les corps de Louis XVI et de Marie Antoinette.
