Le monastère des Franciscains

1633 – 1660. Construction.
Classé Monument Historique.



L'un des clous de cette visite est l'ancien couvent Franciscain, et son église Notre Dame des Miracles, qui date du 17 ème siècle (1660 - 1680). C'est l'ancien couvent des Franciscains, fondé en 1633. Le couvent domine le bourg, au milieu des oliviers, délicatement posé sur un éperon rocheux.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le 14 avril 1917.

Occupé par les franciscains jusqu’en 1988, le monastère abrite aujourd’hui une résidence d'écrivains.




Il ferme à midi, nous avons pu y arriver à temps. L'entrée est payante, 5 euros je crois, mais comme il était près de l'heure de la fermeture, et que nous allions visiter au pas de charge, on ne nous a pas fait payer.





Le couvent de Saorge a repris le même plan que celui du monastère de Cimiez, celui des couvents construits au 17 ème siècle en Ligurie et dans le sud du Piémont.

Les bâtiments sont disposés autour d'un cloître rectangulaire. L'église est placée sur le côté nord.
Les autres bâtiments à deux niveaux sont disposés sur les trois autres côtés.









Le cloître et son jardin

Le cloître date de la fin du 18 ème siècle.
C'est un petit cloître à 2 étages de galeries.
Autour du cloître ont été disposés les quatre galeries à arcades cintrées.



Sous chaque galerie, les lunettes des voûtes ont été décorées au 18 ème siècle de fresques illustrant les épisodes de la vie de Saint-François-d'Assise. 25 fresques de style naïf.



Le cloître du monastère abrite une curieuse collection de cadrans solaires, où figurent les signes du zodiaque, 9 (ou 11 selon les infos) cadrans solaires, des 17e, 18e et 19e siècles, peints sur les arcades, que l’on peut admirer de février à octobre, et le blason de l'ordre des Franciscains..






Le réfectoire doté de tables en noyer et de boiseries date de 1667. Il est orné de magnifiques fresques du 17e siècle.
On peut également visiter librement la moitié du jardin conventuel aménagé en terrasses, le potager, le carré aromatique ainsi que la pergola vers l'oratoire.


Le "baroque franciscain"

Cet ancien couvent des Franciscains est un remarquable témoignage de l'architecture baroque dans les gorges de la Roya. Construit sur les hauteurs de Saorge entre 1660 et 1680 par les Franciscains, chassés en 1794 par l'ennemi français, le monastère fut affecté à l'hospice communal puis leur fut rendu en 1824.

Le cloître et le réfectoire présentent des décors peints exceptionnels des XVIIe et XVIIIe siècles : fresques illustrant la vie de saint François d’Assise, allégories des vertus, cadrans solaires et trompe-l’œil. L’église a conservé son mobilier et de magnifiques boiseries sculptées. Il y règne une grande harmonie entre goût du baroque et sobriété, propre à l’ordre des franciscains.

Le couvent n’a pas toujours été habité par des moines qui en furent plusieurs fois expulsés.
Ils y demeurèrent jusqu'en 1903 après la promulgation de la loi sur les congrégations.
La dernière présence des moines remonte à 1988.

L’édifice a joué le rôle d’hospice communal, de site de colonie de vacances, de lieu d’hébergement de scientifiques…

Le monument périclita puis fut racheté par l'État en 1967 et restauré. C'est aujourd'hui un musée et un site de retraite d'écriture géré par le Centre des monuments nationaux dans lequel de nombreuses manifestations culturelles sont organisées.



L'Histoire du Couvent

Le Couvent des Franciscains Observantins Réformés ou "Récollets" a été fondé en 1633.

En 1639, la commune de Saorge a mis à disposition des frères la chapelle Saint-Bernard à proximité du village pour célébrer les offices en attendant que le couvent soit construit. En 1648, pour leur permettre de construire le couvent, elle leur concéda un terrain attenant. En 1661, elle leur attribua une aide financière pour terminer l’église dédiée à Notre-Dame-des-Miracles. La construction du couvent s’acheva dans les années qui suivirent.

Les bâtiments furent restaurés entre 1760 et 1762 par le maître-maçon Calderari de Lugano qui apporta un complément de décoration à l’église et au cloître.

En avril 1794, les Franciscains furent chassés par les soldats français entrés dans Saorge et qui occupent le couvent. Il fut ensuite affecté à l’Hospice communal puis rendu aux Franciscains en 1824. Ils y demeurèrent jusqu’en 1903, date de promulgation de la loi sur les congrégations.

Ensuite le monument a périclité avec des affectations diverses : colonie de vacances, occupation par les soldats italiens et allemands durant la Seconde guerre mondiale.

L'État a racheté le bâtiment en 1967 et l'a restauré. À la suite de ce programme, il est réoccupé entre 1969 et 1988 par des frères franciscains.

Après leur départ, l'État a recherché un programme permettant de préserver le monument et de le faire revivre dans un mode proche de sa destination originelle. Il a conçu le projet d’y héberger des écrivains à la place des religieux et en a confié la gestion au Centre des monuments historiques.



L'église du monastère : l’église Notre-Dame-des-Miracles

L'église Notre-Dame-des-Miracles, construite au 17 ème siècle, se compose d'une nef unique flanquée de quatre chapelles latérales remarquables.







Statue du Christ aux liens


Depuis le parvis de l'église, une vue magnifique s'ouvre sur le village.


Le jardin

Un écrin de verdure. Un vaste jardin en terrasses complète harmonieusement cet ensemble, avec son verger et son potager, ouvrant sur des montagnes préservées. Le jardin conventuel comprend des bassins d'arrosage, des pergolas couvertes de vignes, des plantations d'arbres fuitiers et un potager.

Une des plus belles vues sur la ville et son cadre est de la terrasse du monastère, dans les oliveraies en dehors de l'extrémité orientale de Saorge.








Il y a beaucoup de charme et de sérénité dans cet ensemble d’inspiration très italienne.


Le monastère aujourd'hui

L'État en fit l'acquisition en 1967 et entreprit des programmes de restauration. L'un d'eux permit le retour des Franciscains de 1969 à 1988. Depuis leur départ définitif, et afin de faire revivre le couvent, le Ministère de la Culture a décidé d'y organiser une retraite d'écriture. Le Centre des monuments nationaux a en charge la gestion de l'édifice ainsi que son ouverture au public. De nombreuses manifestations culturelles y sont également organisées.

Depuis 2001, le monastère est destiné à recevoir des écrivains, traducteurs, scénaristes et compositeurs de musique. La partie résidentielle du monument est désormais ouverte à des retraites d’écriture, ainsi qu’à des séminaires, colloques, ateliers d’écriture ou de traduction.

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