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L'Église paroissiale Sainte-Anne/Saint-Martin (1839-1882) a été construite à l'emplacement de la chapelle Saint Bernardin des pénitents blancs.
Sainte Anne était l'épouse de Saint Joachim, et la mère de la sainte Vierge Marie. Le choix de Martin en tant que patron de la paroisse laisse supposer que l’église primitive est construite sur le site d’un ancien sanctuaire romain dédié à Mars. Saint Martin, évêque de Tours au 4 ème siècle, fut à l’origine de l’évangélisation des campagnes encore païennes dans toute la France.
Vendue comme bien national en 1793, comme de nombreuses chapelles de la commune, elle fut rendue à la paroisse en 1807, avec obligation qu’elle soit consacrée perpétuellement et exclusivement à l’exercice du culte catholique romain.
Elle abrite une chaire en bois de noyer du 17 ème, deux statues en carton pâte doré du 17 ème, St Martin, Ste Anne, St Joseph et l'enfant Jésus, une huile sur toile (1665 - 1790), un tabernacle en bois doré, 1745.
La chaire provient de la précédente église paroissiale. Elle est l’œuvre de Sicard, artiste originaire de Vallauris, sculpteur et ébéniste à la cour de Louis XIV.
Le tabernacle en bois doré provient de la chapelle de la Miséricorde. Il contient les hosties consacrées pendant la messe, conservées pour la communion des malades et des mourants. Le mot dérive du latin taberculunum, tente, qui symbolise la présence de Dieu pour le peuple juif durant l’Exode.
Le conopée, le voile recouvrant le tabernacle, aux couleurs liturgiques - violet, blanc ou vert - contribue à rendre à cette armoire l’apparence de la "tente de la rencontre" où Moise aurait conversé avec Yahvé.
Les stations du chemin de croix symbolisent les quatorze pauses que Jésus aurait faites sur le chemin du Calvaire. Elles datent de la fin du 19e – début du 20e siècle, sculpteur : Antoine Ambrosio-Donnet. Celles qui entourent l’église sont encastrées dans le mur depuis la restauration de 1985.
Source ☞ http://www.vallauris-golfe-juan.fr/Les-monuments.html