Une balade dans la ville
Une journée seulement dans Nevers, et j'ai un petit peu marché. Il faisait un très beau temps mais qu'est ce qu'il faisait froid. D'ailleurs au retour j'ai lu qu'il y avait -1° le jour et -6° la nuit.
L'hôtel Kyriad où la majorité des participants au festival logent, est situé à quelques 20/30 minutes du centre.
![]() |
![]() |
Chaque fois que je me rends au théâtre, je remonte la longue rue de l'hôtel, où se trouve au bout le couvent où Sainte Bernadette a passé les dernières années de sa vie, et où l'on peut voir à l'intérieur de la chapelle, son corps embaumé. On appelle ça "la Châsse de Bernadette".

Le parc Roger Salengro
Ensuite, en général je traverse le parc Roger Salengro, l'unique espace vert (plutôt aux couleurs de l'automne) que je connaisse dans cette ville.

Le parc était une dépendance du château des comtes, servant de terrain d'entraînement et surtout de lieu d'affrontements au IXe siècle, le "pré aux clercs", futur parc Roger-Salengro, a été acquis par la ville après la Révolution française, pour devenir lieu de promenade et de fête ouvert à tous les citoyens.
Il a vu passer en son sein et au fil des siècles des personnalités neversoises prestigieuses comme Marie de Gonzague et le poète Adam Billaut au XVIIe siècle ou Fouché au XVIIIe siècle. Le "chabanna" ou le kiosque à musique a été construit à la fin du XIXe siècle.
Situé au coeur de Nevers, on y trouve aujourd'hui une aire de jeux pour enfants, des bancs ombragés, une fontaine et des sculptures (un ours blanc en marbre de Michel Hannecart, des marcassins et des escargots).
J'arrive à la Place de la cathédrale.

Et au coin de la Place de la cathédrale, se trouve le Palais Ducal.
Classé aux Monuments Historiques depuis 1840 il est le lieu du Conseil Municipal et de bureaux.

Là commence ma promenade dans les ruelles de la vieilles villes, et les rencontres avec bon nombre d'églises, très différentes les unes des autres. Au bout, les portes.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La porte de Paris
Classée au titre des monuments historiques en 1930, elle signale l’entrée Nord de la ville médiévale de Nevers, au niveau de l’ancienne porte des Ardilliers. Bâtie au milieu du XVIIIe siècle, elle reprend la typologie des portes en arc de triomphe que l’on retrouvait tout autour de Paris notamment. Elle constitue aujourd’hui un rare témoignage de l’empreinte royale sur l’ancienne capitale du duché de Nevers, ainsi que des destructions révolutionnaires.
C’est en 1734 que l’ancienne porte médiévale des Ardilliers, qui fermait la route de Paris, fut démolie sous le consentement de Louis-Jules Mancini-Mazarin, duc de Nevers, afin d’être remplacée par un nouveau monument au goût du jour. La condition était que le nouvel édifice portât les armes du duc.
A partir de 1742, commença la construction de la nouvelle porte, prenant la forme d’un arc de triomphe à l’antique, dans l’esprit de la porte Saint-Denis de Paris. Après la victoire de Louis XV à Fontenoy en 1745, l’édifice encore en construction devient un monument commémoratif et se trouve couronnée d’un grand trophée militaire aux armes de France.
Ces informations sont extraites de ☞ https://www.nevers.fr/decouvrir-nevers
