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Mardi 23 Septembre 2014
Il fait beau ce matin, 22°, prête à prendre le train pour Nice.
Je suis allée à Nice chez mes amis Marc et Danielle qui m'ont fait visiter Nice, et baladée à moto. J'ai adoré, merci à eux.
J'ai mis une petite demi-heure en TER. Nice n'est qu'à 23 km d'Antibes.
![]() La gare centrale autrefois |
![]() La gare centrale, Nice-Ville, aujourd'hui |
La gare centrale de Nice, Nice-Thiers, date de 1865. À l’origine, elle est conçue par l'architecte Louis-Jules Bouchot qui compose deux bâtiments parallèles réunis par une charpente métallique recouverte d’une verrière au-dessous de laquelle circulent trois voies ferrées.
La façade principale en briques rouges et pierres de taille est coiffée d’un pavillon central orné d’une grande horloge. À l'intérieur, le vaste vestibule est revêtu de boiseries de chêne. Son plafond est doté d’une coupole richement décorée.
Elle a fait partie du projet d’aménagement de Nice, un ambitieux programme de rénovation.
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Mes amis m'attendaient... Chez Paul, devant la gare.
"Chez Paul", vous savez c'est la chaîne des boulangerise/brasseries bien connue.
On a pris le Tramway (mis en service depuis novembre 2007) qui parcourt l'avenue Jean Médecin (rendue piétonne dans sa totalité en 2011) et relie la Gare à la Place Masséna (aussi piétonne). C'est le centre d'animation de la ville moderne. Depuis décembre 2008, elle est devenue piétonne sur toute sa longueur. de la place Masséna, devenue piétonne, de la Coulée Verte (achevée en septembre 2013), jusqu'au nouvel espace de vie à la Gare du Sud.
A l'articulation entre le Vieux-Nice, la Promenade des Anglais, et le centre ville commercial et touristique, s'étend la Place Masséna, l'un des éléments les plus célèbres de l'urbanisme niçois. La Place Masséna a été entièrement réaménagée entre 2003 et 2007 lors des travaux de construction du tramway et rendue aux piétons.
C'est d'abord pour l'église Notre-Dame des Grâces, décidée par vœu communal lors du choléra de 1832, que Joseph Vernier (Turin 1800-Nice 1859) dressa les plans d'une place bordée d'immeubles à arcades inspirés de ceux de la rue de Rivoli à Paris. Bien que la construction de l'église ait été abandonnée, la place est commencée en 1836.
Terminée en 1850, on la dédie à Masséna en 1852. La place recevra des compléments de détail jusqu'en 1860.
La Fontaine du Soleil, inaugurée en 1956 place Masséna, a été réalisée par le sculpteur Alfred Janniot, également auteur du Monument aux Morts de Rauba Capeu qui est situé sur la route du bord de mer.
Cette statue centrale d’Apollon, en marbre, est entourée de cinq sculptures en bronze, célébrant les planètes Terre, Mars, Mercure, Saturne et Vénus.
La Coulée Verte à Nice a été achevée en septembre 2013. La promenade du Paillon est un poumon vert de 12 ha en plein cœur de la ville, une vaste allée piétonne, qui relie la promenade des Anglais au Théâtre national, en longeant d’un côté l’avenue des Phocéens suivie du boulevard Jean-Jaurès, et d’un autre côté l’avenue de Verdun suivie de l’avenue Félix-Faure sur une longueur de 1,2 km. Elle a été conçue par le paysagiste Michel Péna.
Les travaux de la promenade du Paillon ont débuté en 2010 par la démolition de l'ancienne gare routière de Nice (que je connaissais bien...) et de ses jardins suspendus. Au terme d’un vaste chantier de 3 ans, la Promenade du Paillon, a été inaugurée le 26 octobre 2013 par Christian Estrosi et Éric Ciotti.
La perspective a été dégagée, dévoilant une vue splendide sur les hauteurs de Nice ainsi que sur les façades de la vieille ville. Elle est composée de 1 600 arbres, 6 000 arbustes et 50 000 plantes vivaces. Elle comprend également un miroir d’eau de 3 000 m², équipé de 128 jets ainsi qu'un plateau des brumes de 1400 m.
La Promenade du Paillon se trouve au dessus du fleuve Paillon, un fleuve côtier des Pré-Alpes qui se jette dans la baie des Anges de Nice, désormais, enfoui. Son lit devenait en été, presque inexistant.
La couverture d'une partie du Paillon effectuée entre 1879 et 1882, a été la plus importante et la plus spectaculaire des opérations d’urbanisme et d’assainissement entreprise par la ville de Nice.
La première raison du recouvrement du Paillon fut, pour la municipalité niçoise, d’accéder aux vœux des propriétaires et pensionnaires des hôtels donnant sur ses berges. Ils réclamaient un dégagement arboré sous leurs fenêtres à la place d’un "oued fétide". La concurrence des établissements situés au bord de la mer et du jardin public était déjà vive.
En 1868, la première couverture donne naissance à l’actuel square Général Leclerc. Puis, le Casino municipal est construit en 1884 entre le Square et le Pont Neuf. En 1891, les travaux se poursuivent vers l’embouchure permettant la réunion des deux parties opposées de la place Masséna, et en 1893, la création de l'actuel jardin Albert Ier.
En 1921, le Paillon est couvert du square Leclerc à la rue Tondutti de l’Escarène entraînant la destruction du légendaire Pont-Vieux. En 1931, l’Esplanade Risso est inaugurée et, après la seconde guerre mondiale, jointe au tronçon située en aval. La couverture se termine en 1972 avec la disparition du pont Barla.
Cette autre sculpture, beaucoup plus moche, qui s'intitule les "9 lignes obliques" dest de Bernard Venet, artiste plasticien français, né en 1941. Cette sculpture de 30 m de haut représente les 9 vallées du Comté de Nice. La plastique de cette sculpture monumentale a heurté pas mal de Niçois.
"Le problème, c'est que mes lignes, elles ont beau être obliques, je parais raide comme la justice. Et je subis l'injustice! On m'a traitée de tout. J'aurais eu quelques courbes, quelques rondeurs… J'aurais plu à tous".
"Si j'étais...les Neufs lignes obliques de Nice", article paru dans Nice-matin le 01/08/2012 ☞
ICI
Office de tourisme de Nice ☞ https://www.nicetourisme.com