Les fortifications
En 1341, Jean III meurt. Sa succession provoque une guerre de vingt ans au terme de laquelle Jean de Montfort devient Jean IV duc de Bretagne. Il se consacre à l'élargissement de l'enceinte vers le port et double ainsi la superficie intra-muros de la cité. Dès 1379 il construit le château de l'Hermine qui devint la résidence principale des ducs de Bretagne entre la fin du 14e siècle et le 15e siècle.
Des dispositions défensives se justifient par l'accroissement démographique lié à la présence des ducs de Bretagne et des nombreux officiers attachés à leur administration.
Au cours du 15 ème siècle, de nouvelles tours dotées d'une casemate d'artillerie sont construites sur les remparts. Pour résister aux sièges, les portes principales sont protégées par des barbacanes, des pont-levis et des herses (porte Calmont et porte Prison), les courtines reçoivent des mâchicoulis qui permettaient en cas de besoin de projeter sur l’ennemi, pierres, eau bouillante et flèches.
Au 19 ème siècle les maisons sont construites carrément collées aux murs de l'enceinte, ou même utilisant l'enceinte comme terrasse. Petit à petit la ville redécouvre des bouts de l'enceinte au sein même des maisons particulières.
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L'enceinte comptait cinq portes : Notre-Dame, Saint-Jean (bouchée au 14 ème siècle au moment de la Guerre de Succession de Bretagne (1341-1365), Saint-Patern, Mariolle et Saint-Salomon. De nouvelles tours (tour Poudrière, tour du Bourreau, tour Trompette), avec des casemates pour l'artillerie, complètent le système défensif. A l'époque de la Ligue, le duc Mercoeur fait construire quatre bastions adaptés aux canons. Le bastion de Gréguennic date de 1593, le bastion de la Garenne est achevé en 1692. La porte Saint-Vincent (située face au port) est percée en 1624. |
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J'ai suivi une visite guidée des fortifications (voir mon diaporama).
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￫ La Porte Prison (13e-15e siècles) était le principal accès à la cité, notamment pour les marchands Rennais et Nantais. Elle fait partie de la première enceinte. Au Moyen-Age, elle portait le nom de Porte Saint-Patern, du nom d'un quartier Saint-Patern qui, à l'époque, était situé à l'extérieur des remparts. A la fin du 14e siècle et au début du 15e siècle, avec l'agrandissement des remparts, la Porte Prison fut renforcée au moyen d'aménagements nécessaires à sa défense passive : des ponts-levis furent jetés au-dessus des douves permettant d'accéder à la porte charretière et à la porte piétonne. |
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￫ La Porte Calmont a été édifiée à la fin du 14e siècle lors de l’extension de l’enceinte vers le sud. Défendue par une tour, elle comporte deux passages, la porte charretière et celle pour les piétons. Un pont-levis permettait de franchir le fossé. On fermait les portes grâce au pont-levis à flèches dont on peut voir encore les traces dans les murs. Au pied de la muraille, les douves étaient un obstacle supplémentaire dans le système de défense. |
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￫ La Tour du Connétable (1420-1425) est la plus haute tour de l’enceinte, ajoutée au 15 ème siècle, elle présente une caractéristique rare, celle d’être à la fois une tour de défense et aussi une tour résidentielle comme en témoigne les grandes fenêtres à meneaux. Elle était destinée à servir de résidence au connétable du duc de Bretagne, le connétable Arthur de Richemont qui fut Duc de Bretagne de 1457 à 1458. |
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La Tour du Connétable comporte cinq niveaux. Trois salles constituent la base, puis trois salles polygonales superposées constituent l'habitation proprement dite du connétable. Une tour à escalier à vis est bâtie en saillie. Les murs extérieurs présentent tout le long de la courtine un aménagement de défense de mâchicoulis.
￫ C'est seulement à la fin de la visite que l'on a pû voir une partie de mur Gallo-Romain, où alternent briques et moellons de granit. C’est un vestige restauré du premier mur d’enceinte construit à la fin du III ème siècle. A cette époque les menaces d’invasions contraignaient les villes gallo-romaines à se protéger. |
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Wikipedia
