A gauche, la vieille ville enfermée dans ses remparts, à droite le Port Vauban surnommé le quai des Milliardaires.
La colline, la cathédrale qui surgit, les fortifications...
Cette vue m'a toujours fait penser à Salvador avec sa ville historique en haut de la colline.





Antibes est une ville qui a 25 siècles d'existence et qui conserve de nombreuses traces son histoire. Le Chateau Grimaldi construit sur un fort de l'époque Romaine, l'ancienne Cathédrale qui remonte à l'époque Romane, les Remparts qui continuent à entourer une bonne partie de la vieille ville.

Antibes faisait partie du département du Var, jusqu'en 1860 quand la ville a été détachée du département du Var pour former avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne) le département des Alpes Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas.

À l'époque romaine, Antibes s'appelait Antipolis, ce qui signifie "la ville en face" de Nice. Antibes et Nice se font face...

On retrouve des traces de peuplement dès le 5 ème siècle avant JC. D'ailleurs, les fondations du Château Garibaldi (actuellement le musée Picasso) datent de cette époque. Comme Nice, Menton, Cannes, Saint-Paul de Vence, Monaco... Antibes est un incontournable de la Côte d'Azur.



Antipolis

Ville d’origine grecque, Antibes aurait été fondée au 5 ème siècle avant J-C par des Phocéens. Antibes fut durant plusieurs siècles une des colonies dont les phocéens couvrirent la méditerranée.

Mais c'est vers 148 avant J.-C. qu'on trouve la mention Antipolis. Ce nom pourrait se traduire par la "ville d'en face" ou "contre-ville" (sous entendu de Nice), affirmation que la géographie de la côte rend sujette à caution, et affirmation complètement erronée dans la mesure où Nikaia a été fondée "après" Antipolis. Mais "ville d'en face" pourrait sous-entendre... de la Corse), les Grecs ayant emprunté la voie maritime passant par la Corse.

Pour se protéger contre les Oxybiens et les Décéates établis dans l'Estérel, Antibes dut demander la protection de Rome et devient "Antiboul" avec l'arrivée des romains, la ville fut un des lieux privilégiés de commerce et de passage du Bassin Méditerranéen.

Après l'Empire, Antibes connaîtra les invasions des Wisigoths, Burgondes, Ostrogoths, et enfin les Francs.
La cité connut des siècles de guerre, et fut saccagée par les Lombards à la fin du 6 ème siècle.

C'est Pépin, roi des Francs, qui, après la guerre de 755 contre les Lombards, donna la seigneurie d'Antibes à Nicholas Gimaldi pour l'aide que ce dernier lui avait apporté. Les Grimaldi (nobles de Gênes) restèrent seigneurs d'Antibes jusqu'en 966, date à laquelle la cité fut érigée en baronnie au bénéfice des évêques de cette ville.

Devenue cité féodale, Antibes voit au 11 ème siècle de lourds navires s'élancer de son port vers la terre sainte avec dans leurs voiles le pavillon bleu à croix blanche qui est à l'origine des armes de la ville.

L'origine des armoiries de la ville remonterait au 11 ème siècle, où des croisés seraient partis du port d'Antibes pour la première croisade avec un pavillon bleu à croix blanche. Le lambel de gueules et les quatre fleurs de lys sont introduites à partir des armes de la maison d'Anjou-Sicile, à la tête du comté de Provence depuis le 13 ème siècle.



Les Grimaldi

Antibes fut siège d'un évêché depuis le 4 ème siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. La ville d'Antibes fut remise en 1383 par le pape d'Avignon (Grand Schisme) aux Grimaldi de Cagnes. Luc et Marc Grimaldi avaient avancé des fonds au Pape d'Avignon qui ne put ensuite rembourser sa dette. Par conséquent, les frères Grimaldi reçurent le fief d'Antibes (le plus beau port de la région) et y firent souche en 1384.


Une ville fortifiée

La guerre de cent ans amorce le début de la vocation militaire de la cité. La tour Saint-Laurent, bastionnée sous Henri III, deviendra le Fort Carré.

Durant les rivalités entre François Ier et Charles Quint, les efforts de fortifications prirent de l'ampleur et furent poursuivis jusqu'à la fin du règne d'Henri IV. Ce dernier avait racheté la ville en 1608 aux Grimaldi d'Antibes, qui, eux, s'installèrent alors au château de Cagnes jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les Grimaldi de Puget, leur survit.

La place forte sera inachevée jusqu'en 1710. Vauban termine alors les remparts, et les fortifications emmurant totalement la ville ainsi que le Fort dominant l'anse Saint-Roch.

En 1707, pendant la guerre de succession d'Espagne, nouvelle invasion de la Provence par le duc de Savoie et le prince Eugène. Mais la cité fut négligée.

En 1746 et 1747 pendant la guerre de succession d'Autriche, les Anglais et les Austro-Sardes assiégèrent Antibes. Une brèche fut ouverte dans les remparts pour permettre l'arrivée du Maréchal de Belle-Isle, lequel força l'ennemi se à retirer.






Image © http://www.antibes-juanlespins.com



Expansion de la ville

Au 19 ème siècle, vers 1894, la ville se développe à l'intérieur des terres et commence le démantèlement de ses remparts.
La station balnéaire de Juan-les-Pins est créée en 1882.

La ville ne cesse de croître après la première guerre mondiale, très appréciée des artistes comme Prévert, Audiberti, Greene, Picasso ou Monet.

Extrait de ☞ http://fr.geneawiki.com/index.php/06004_-_Antibes_Juan-les-Pins

+ sur l'Histoire d'Antibes ☞ https://antibes-juanlespins.com/decouverte/antibes-juan-les-pins-hier


Le Cap d’Antibes

Un lieu enchanteur par ses jardins, des hôtels, ses villas et son sentier du littoral
Le sentier du littoral, qui part de la plage de la Garoupe
Il est appelé le "chemin des contrebandiers".

Les monuments religieux d’Antibes


• L'Église Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception
Rue Saint-Esprit. Ancienne cathédrale.

5e s. Une pierre mérovingienne compose l’un des autels.
12e s. Construction d’un édifice de style roman dont il ne reste que le transept et une abside.
De loin, la cathédrale se signale par la célèbre tour de guet carrée (12e s.), servant de clocher isolé.
1447. Christ Crucifié en bois de 1,40 m.
16e s. Un Christ gisant, grandeur nature, taillé dans un bloc de tilleul, avait été caché dans les murs du chœur afin d’échapper aux révolutionnaires. Il a été retrouvé en 1938.
1515. Retable Notre-Dame-du-Rosaire signé Louis Bréa. Il représente des saynètes des Mys.tères du Rosaire Discrète dans son environnement immédiat, l’église se distingue extérieurement par sa façade classique aux tons ocres.
1710. Les portes à vantaux sont sculptées par Dolle. Elles représentent saint Roch et saint Sébastien 18e s. Scènes de miracles à la prédelle et buffet d’orgues.
19e s. Faux chapiteau.
Bien éclairée, la nef est entourée d’une tribune.



Le château-fort des Grimaldi de Cagnes est l’ancienne résidence des évêques d’Antibes

• La Chapelle du Saint-Esprit et la tour Grimaldi
12e s. Construction sur l’emplacement d’une église paléochrétienne, elle-même bâtie sur une villa romaine.
17e s. Remaniement
Classement partiel au titre des monuments historiques en 1945
Beau fronton curviligne
Rare clocher à pyramides imbriquées l’une dans l’autre

• L'Église Notre-Dame de la Garoupe

Blottie dans le Cap d’Antibes., sous les pins qui entourent le célèbre phare de la Garoupe.

5e s. Origines du sanctuaire quand les marins de l’antique Antipolis, christianisée par saint Honorat, édifient un oratoire en l’honneur d’Hélène, la mère de l’Empereur romain Constantin sur l’emplacement d’un temple païen dédié à Séléné, la déesse Lune.
13e s. Construction de la plus petite partie de la chapelle actuelle dédiée à Notre-Dame-du-Port. Milieu16e s. Les Cordeliers élèvent la chapelle plus importante accolée à la première sous le vocable de Notre-Dame-de-la-Garde.
1926. Inscrite sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques.
1950. Une statue de la Vierge qui avait été placée dans le sanctuaire au 17e s. avait disparu dans la tourmente révolutionnaire. La statue a été retrouvée dans les combles de la cathédrale où elle avait été cachée. La statue a été rapportée dans son cadre d’origine.
L’église de La Garoupe est réputée pour ses ex-voto. Le plus ancien ex-voto est datée de 1779.
Nombreuses maquettes de bateaux.
C'est un but de promenade pour de nombreux habitants de la région et pour des touristes de passage, elle reste un lieu de pèlerinage actif, avec son chemin de Croix.
Magnifique vue offerte sur la villes d’Antibes, d’un côté, sur la rade de Juan-les-Pins de l’autre, avec, au loin, Cannes et ses îles de Lérins. Par très beau temps, le panorama s’étend de la côte italienne au Cap Camarat, dans le Var.
La belle silhouette de la chapelle, précédée d’un porche annonce les émotions intenses ressenties une fois le seuil franchi.
On admire le fin travail des grilles de fer forgé (16e s. et 17e s.)., les toiles des primitifs de l’école niçoise avec notamment une Assomption (1513) et un panneau représentant la plus ancienne vue d’Antibes connue (16e s.) tandis que l’icône de Sébastopol, œuvre russo-byzantine, pourrait dater du 14e s.
Le pèlerinage des pêcheurs, le premier dimanche de juillet, est un vibrant hommage à toute une lignée de navigateurs confrontés aux colères de la mer.

En dehors du centre


• Église Notre-Dame-de-l’Assomption (Construction en 1959)
43 bis avenue Philippe Rochat

• Église Sainte-Thèrese (Construction en 1932)
Route de Grasse

• Église Sainte Jeanne d’Arc
(Commencement de la construction en 1943)
29 avenue de Cannes - Juan-les-Pins
Manque de matériaux en raison de la guerre
Achèvement des travaux de construction en 1983

• Église Notre-Dame de la Pinède (Construction en 1899)
A Juan-Les-Pins
Agrandie à plusieurs reprises

• Église Saint-Joseph d’Azurville (Construction en 1923)
A La Fontonne

• Église moderne du Sacré-Cœur (1969)
10 rue Chaudon
Remplace l’église préfabriquée Notre-Dame-de-la-Route de 1958

• Église Sainte-Marguerite (1985)
Boulevard Apollinaire - Les Semboules

• Chapelle Saint-Benoît (1926)
Cap d’Antibes - A quelques centaines de mètres de Notre-Dame-de-la-Garoupe
La chapelle se distingue par sa tour carrée classique et son intérieur jaune, clair et lumineux.

• Chapelle Saint-Jean (17e siècle)
Porte de Saint-Jean, au croisement de la route de Saint-Jean et du chemin de Saint-Maymes
Inscrite sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1989
Clocher carré surmonté d’une coupole cylindrique
La chapelle a été la propriété de la confrérie de Saint Jean-Baptiste et de Notre-Dame-de-le-Garde
La chapelle est maintenant privée

• Chapelle Saint-Bernardin)
(16e siècle - Construction pour partie)
14 rue Rostand
Inscrite sur l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1995
Chapelle des Pénitents Blancs
Excellente restauration

• Chapelle rurale Saint-Claude
Vers la bretelle de l’autoroute
Style roman

• Chapelle du Mont-Calvaire (1652)
Cap d’Antibes
Construction pour les sœurs Bernardines

• Chapelle Notre-Dame-de-Lumière
Hôpital de la Fontonne

• Chapelle Saint-Laurent du Fort Carr (16e siècle)
Située à l’intérieur du Fort Carré

• Chapelle des anciens hospices Saint-Jacques (1843)
Clocher de 1851
D’abord gérée par les religieuses de la Sainte-Trinité
Actuel collège Fersen

• Chapelle médiévale Saint-Roch
Construite juste au-dessus de la mer,
dans une anse du même nom.


• Temple de l’église Reformée (1908)

• Église évangélique
1 Avenue du châtaignier

• Synagogue (1990)
Chemin des sables


Je suis déjà allée plusieurs fois à Antibes, depuis très longtemps, mais je n'y suis jamais restée aussi longtemps.
Alors cette fois, quatre semaines... j'ai tout exploré ! Eh non, pas tout, je sais que je n'ai pas tout vu loin de là !

Office de Tourisme d'Antibes ☞ https://www.antibesjuanlespins.com

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