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PORQUEROLLES
Samedi 18 août 2007
Et immédiatement je le vois arriver. Il était chez sa maman, Josette, qui vit sur un voilier ancré juste de l'autre côté du quai.
Gentil : il m'a rapporté un croissant.
Il me montre : le robinet d'arrivée du gaz se trouve en dessous de l'évier, à l'intérieur du placard ! Comment imaginer ça ! On allume ensuite avec un allume gaz, MAIS... il faut compter jusqu'à "6" (secondes) avant de lacher le bouton du gaz, car c'est un gaz spécial pour bateau, et c'est une gazinière spéciale pour bateau. C'est comme sur les gazinières professionnelles me dit-il. Et ce n'est que le commencement. |
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Les deux couples qui vont compléter l'équipage doivent arriver à 9 hres. J'arrive quand même à me prendre une douche et à me laver les cheveux (l'une des dernières fois à bord) en pompant l'eau sur le plancher sans cesse.
A 9h 30, mes compagnons de croisière arrivent. Béatrice et Ivan viennent de Lyon, mais ils étaient déjà en vacances à Hyères chez des amis. Alessandra et Vittorio viennent de Milan, mais étant déjà en vacances en Provence, ils arrivent d'Arles.
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Eric, le gars qui était censé partager ma cabine n'a pas donné signe de vie, ouf ! j'aurai une cabine individuelle. Faut dire que ma cabine... ce n'est pas grand du tout... ⇒ ⇒ |
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Après leur installation, on part faire le ravitaillement de nourriture chez Carrefour, situé à deux pas du port.
Ça nous prend toute la matinée.

Il fait beau dehors, et il n'y a pas trop de vent comparé à hier soir. On revient au bateau vers 13h 30/14hres. Juste le temps de déjeuner d'un poulet grillé tout prêt et d'une salade de carotte/céleri râpé achetée toute prête.
Il est très vite 15 hres. Petite lessive : T-shirt, chaussettes dans un seau sur le quai. On utilise le tuyau d'arrivée d'eau qui se trouve sur la borne face au voilier. L'eau sort en tirant, se ferme en poussant l'embout argenté. Ça a l'air simple : je n'y ai rien compris, c'était très dur à manipuler. Ça a splashé de partout.
À bord, on a de l'eau quand on est au port, et de l'électricité. Sinon, on vit sur la réserve d'eau du bateau et sur le 12 Volts. Donc avant de partir on a rempli le tank d'eau.
Un peu de bronzette sur le pont, et un spectacle inattendu : la patrouille de France dans le ciel qui se met à nous donner un spectacles de voltige et nous dessine un coeur dans le bleu du ciel.

A 16 hres on décolle du port, si je puis dire. Direction l'île de Porquerolles, car il est annoncé un vent de force 7/8 et il faut nous abriter dans un port. La traversée est un peu agitée à un moment, quand on double l'Escampobariou, (c'est du Provençal), la pointe sud de la presqu'île de Giens. On se couvre de nos coupe-vent. On dépasse les Fourmigues (qui veut dire bien sûr "fourmis"), l'île du Petit Ribaud, et on longe l'île du Grand Ribaud. Ce sont des îlots de récifs protégés. |
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Pour la petite histoire, des kangourous y furent introduits, se développèrent puis moururent "bêtement" en s'empalant sur les agaves ! La pointe sud de Porquerolles appartient à l'État, avec son phare, un vieux fort napoléonien et un débarcadère. Deux maisons existent côté Est, l'une d'elle est repérable de la côte avec ses deux étages et une tourelle, l'autre, plus simple, en longueur, est sans étage. L'île appartient aux héritiers du Professeur Richet. Elle est classée non constructible à la demande de certains de ses actionnaires pour mettre fin aux spéculations.
L'île du Grand Ribaud est un îlot à l'état sauvage : classée réserve du Parc National, elle est interdite d'accès car elle est un refuge pour les oiseaux. On est à 1 km au sud-ouest de l'embarcadère de la Tour Fondue. |
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On aborde Porquerolles par la pointe du Langoustier, à l'extrême Ouest, et on longe son fort et le phare. |
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