Croisière en Méditerranée

Jour après jour


PORT-MAN - CAP CAMARAT - CAVALAIRE

Mercredi 22 août 2007

Dormi vite et bien, mais pluie durant la nuit. Il faisait très sombre, je suppose qu'il devait être 1, ou 2 hres du matin

C'est la journée où je suis en charge de la préparation des repas. Réveillée à 6 hres par les pompes des WC, je me lève à 7h 15 pour préparer le petit déjeuner.

Ce qui me frappe à mon réveil c'est le silence : pas d'oiseaux, pas d'insectes. Et encore moins de bruit venant des bateaux voisins.

Comme on est en mouillage, pas de quai, pas de boulangerie. Je n'ai donc pas à sortir à 7 hres du matin pour aller acheter la baguette fraiche. Il n'y en aura pas !


Il fait plus froid que les autres jours je trouve. 17/19° dans ma chambre au lieu de 19/20°.

A 8h 30 on décolle. On avait demandé la veille à Martial si, puisque le vent semblait être tombé (force 2/3 - mer calme), on ne pourrait pas aller voir les calanques de Cassis. Mais il nous dit qu'il faudrait 8 hres de navigation car on irait vers le vent, et donc on serait obligé de naviguer en zig-zag, de port en port. On a donc abandonné l'idée et on se dirige vers le Cap Camarat, sur le continent, c'est à dire le cap qui est juste avant Saint Tropez. Personne, parmi nous, d'ailleurs, n'a souhaité aller voir Saint Tropez.




C'est moi qui prépare le déjeuner, et Bétrice s'est proposée pour m'aider. Une salade de thon mayonnaise, tomates, poivrons jaunes, haricots verts, et un taboulé en boite.

On commence à manger, à l'intérieur du bateau parce qu'il ne fait pas très chaud, et voilà que le bateau se met à se balancer de façon insupportable. Ce sont les bateaux à moteur, et les gros gabarits qui viennent passer à nos côtés, et qui font tout remuer. Ce sont tous les bateaux qui viennent de Saint Tropez. Ça n'arrête pas. J'ai mis mon bracelet anti-tourni. Les deux filles ont renoncé à manger et sont montées sur le pont. C'est dur dur de rester debout, et encore plus de débarrasser la table et de faire la vaisselle.

Dès qu'on a tout rangé, on part de cette baie au plus vite. S'il y avait fait beau temps, on avait décidé d'y mouiller pour la nuit, mais là, vu les circonstances, on a décidé d'aller au port de Cavalaire pour la nuit, plus confortable avec ce mauvais temps.

Le port de Cavalaire a une administration très chiante. Il faut faire la queue (je veux dire en restant sur le voilier) à la Capitainerie, pour obtenir son n° de place et de quai, et seulement ensuite aller s'ancrer, et faire les manoeuvres. La chaîne a des maillons trop larges et il faut passer une corde à l'intérieur d'un maillon pour s'amarrer.

On est arrivé en début d'après midi, vers 14h 30. Cavalaire est une ville laide, avec des immeubles modernes, hauts, des cafés, des restaurants, que ça.

On sort tous les cinq faire un tour de ville. On s'attable à une terrasse. Les autres ils mangent d'énormes glaces. Moi je me contente d'un expresso.

Puis on fait un petit tour de la rue principale longée de boutiques, sans intérêt.

On remonte sur le bateau. J'ai décidé d'aller au bloc de douches (qui se trouve au milieu des cafés, des gens, (exactement l'allée qui longe sur la droite la Rhumerie) pour faire un gros décrassage. Hier on était en mouillage, et demain on sera en mouillage. Donc plus de possibilité avant mon retour en TGV vers Paris.

La douche coûte 2 €, plus chère qu'à Porquerolles. "La proximité de Saint Tropez", me dit la dame qui garde les douches. Mais ici il y a au moins un accueil au lieu des machines, un sèche cheveux, et plein de petits gadgets de toilette. Et pas beaucoup de monde, deux douches seulement pour les dames.

J'ai le temps de me laver les cheveux, en cinq minutes, temps qu'on m'avait annoncé !

Je reviens au bateau. Pour une fois l'espace entre le quai et le voilier est très petit, donc je peux sauter à bord sans l'aide de personne. Je me sens libre de pouvoir aller et venir comme je le veux !!!

Je recharge mes batteries d'appareil photo, faut tenir deux jours. Dehors, sur le voilier voisin les gens dicutent et prennent l'apéritf. Il y a un gamin qui fait beaucoup de bruit. On est très collé-collé dans ce port et ce n'est pas calme du tout, on vit chez les autres. Mais ce sont des gens en visite et ils ne vivent pas sur le bateau.

Ensuite temps mort. Puis je prépare le diner : omelette au lard et pommes de terres fraiches poêlées. Pas facile de faire sauter des pommes de terre sur une cuisinière dont le gaz cuit tout doucement. Pas facile de faire une omelette au lard de 15 oeufs dans une petite poêle, obligée de la faire en deux fois.

On passe la soirée à regarder les photos de la journée et de la croisière précédente sur l'ordinateur de Martial.
Puis s'improvise une soirée d'un cours de danse brésilienne que l'on m'a demandé.